Le Chèque Emploi-Service, une aide précieuse au quotidien

Le chèque emploi-service universel permet à un particulier d’engager avec facilité une personne pour l’assister au quotidien. La mise en place de ce dispositif a pour objectif de protéger les services à la personne. Parmi les activités approuvées, il y a l’entretien de la maison et du jardin, les prestations de type bricolage, la garde d’enfants, l’assistance aux personnes âgées ou à mobilité réduite, les cours à domicile, l’aide scolaire, la préparation des repas, les accompagnements divers et même la prise en charge administrative. Tous les habitants en France qui embauchent un salarié à domicile peuvent utiliser le chèque emploi-service universel.

 

Le principe et fonctionnement des CESU

C’est très pratique et très simple de s’inscrire au chèque emploi-service universel. L’employeur peut effectuer l’inscription en ligne sur le site dédié à cet effet. Il peut également faire un déplacement jusqu’à sa banque et remplir manuellement le formulaire d’adhésion. Sur ce, il peut enregistrer un salarié et déclarer son salaire.

Le CESU se décline en deux variantes : le CESU déclaratif qui permet au futur employer de récompenser et de déclarer un salarié très facilement et les CESU pré-financés possédant une valeur définie.

 

Des avantages immenses

Le particulier employeur qui s’inscrit au CESU jouit de riches privilèges. Il n’a pas à se soucier des cotisations et déclarations sociales. Il n’a pas à écrire de contrat de travail ni à procurer des bulletins de salaire. En revanche, l’employeur bénéficie d’une réduction d’impôt. Cette remise est limitée sauf si l’employeur a, à sa charge, une personne infirme ou un enfant handicapé.

Le chèque emploi service universel n’est pas uniquement attrayant pour l’employeur, mais il l’est aussi pour le salarié. Grâce au chèque emploi service, le salarié est couvert par un contrat de travail collectif des salariés, du particulier employeur. Les deux parties bénéficient des assistances sociales actives comme les couvertures maladie, accouchement et chômage. Et l’employeur aussi bien que le salarié peuvent accéder à la formation professionnelle permettant d’acquérir le savoir-faire pour entamer un métier.

 

Côté salaire, un minimum est exigé par la convention. Le salaire est payé mensuellement et majoré de 10 %, pour indemnité de congés payés.